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Aujourd’hui, l’école n’a plus vraiment à voir avec ce qu’elle était il y a encore 10 et 20 ans. Cela peut être une bonne chose, car notre société évolue sans cesse et l’école s’adapte également tout en proposant des apprentissages nécessaires.

Toutefois, la question du bonheur ne semble pas figurer au programme, l’important est d’amasser de grandes connaissances ou de se formater pour entrer dans la vie active.

Et si l’on changeait la donne et que l’on apportait un peu de psychologie positive ?

La psychologie positive comme un environnement

Il est difficile de réduire la psychologie positive à l’école à un simple enseignement comme le sont les maths ou le français.

C’est avant tout un environnement qui doit être (re) pensé où chaque élève s’engage plus facilement dans une tâche si elle s’avère porteuse de sens pour lui. Un sens qui va au-delà de la matière et de l’application scolaire.

En installant un environnement propice à la psychologie positive, les élèves se sentent plus compétents, rassurés sur leur savoir-faire, ils se montrent plus acteurs que spectateurs dans leur apprentissage.

Au lieu de se focaliser sur la notion de performance, la psychologie positive à l’école fait en sorte de penser à la satisfaction des élèves, au développement de leurs capacités.

Elle met en avant leur optimisme et leur maitrise d’eux-mêmes.

Une prise de conscience qui commence tôt

S’il existe une chose de certaine concernant le bonheur, c’est qu’il n’est pas demain ni un autre jour. Le bonheur et la recherche d’un comportement positif commencent dès maintenant, dès le plus jeune âge. Et l’école a alors un rôle essentiel dans cette quête de soi.

En intégrant la psychologie positive dans la relation instituteur/profs et élèves, on ne cherche pas à inhiber ce qui ne va pas, mais on se concentre sur un objectif fixé ensemble. Ce défi relevé par le tandem professeur-élève motive l’élève justement et chacun a besoin de l’un et de l’autre pour avancer et progresser.

Mobiliser les forces des élèves avec la psychologie positive permet d’éprouver un sentiment de félicité.

La psychologie positive est accessible à tous, quel que soit l’âge ou le milieu dans lequel on vit. Aucune discrimination n’est faite et les élèves se sentent alors confiants.

Des élèves plus épanouis

  • Les élèves sont sécurisés: tandis que le système actuel scolaire insécurise certains élèves avec des pratiques qui ne sont jamais remises en cause, la psychologie positive permet de rassurer l’élève sur ses compétences et ses forces tout en développant un esprit de solidarité et coopératif plutôt qu’un état d’esprit de compétition.
  • Les élèves sont respectés: le respect de soi passe par le respect de l’autre. Avec la psychologie positive à l’école, chaque élève ne ressent plus cette sensation d’humiliation ou de rabaissement de la part de certains professeurs ou de leurs camarades.
  • Les élèves sont valorisés: au lieu de souligner les lacunes en mettant un « zéro pointé, la psychologie positive défend une évaluation formative qui ne place pas la compétition au centre de toutes les attentions. Le professeur peut toujours donner des notes, mais elles doivent être commentées sur ce qui est acquis et ce qui est à acquérir. Cet échange s’avère plus constructif.

Il ne s’agit pas pour autant de changer tout le système d’apprentissage à l’école.

Au contraire, il convient d’instiller un sentiment d’empathie et de compréhension avec des générations d’élèves qui ont besoin de plus en plus d’échanges, de compréhension pour progresser.

“Quand j’étais petit, ma mère m’a dit que le bonheur était la clé de la vie. À l’école, quand on m’a demandé d’écrire ce que je voulais être plus tard, j’ai répondu ‘heureux’.

 

Ils m’ont dit que je n’avais pas compris la question, je leur ai répondu qu’ils n’avaient pas compris la vie.” — John Lennon

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