Notre cerveau est capable de nombreuses prouesses. Parmi celles-ci, il y a celle de nous motiver, de puiser la force nécessaire au fond de nous-mêmes.
Comme un interrupteur que l’on actionne, il est possible de booster notre confiance en intimant à notre cerveau « comment se comporter » ou comment agir. On parle alors d’autosuggestion positive.
Comprendre l’autosuggestion positive
Emile Coué définissait la suggestion comme le fait d’imposer une idée au cerveau d’une personne.
L’autosuggestion est donc de pouvoir commander à son cerveau et lui d’indiquer comment penser, dans quelle direction s’orienter.
Ainsi, cette capacité à recevoir ou à évoquer des idées participe à leur transformation en actes concrets.
Avec l’autosuggestion, le principe est identique à la suggestion sauf que vous restez maître de celle-ci.
Vous implantez vous-même une idée dans votre cerveau au lieu de laisser votre environnement le faire pour vous.
Les règles de base pour réussir l’autosuggestion positive
Tout comme il est possible de faire croire à notre cerveau que le verre est à moitié vide, nous pouvons, a contrario, lui « glisser à l’oreille » comment penser le monde de manière positive.
Voici quelques règles basiques pour y parvenir.
Être précis
Dans la formulation de votre phrase d’autosuggestion positive, vous devez vous montrer le plus précis possible, notamment en ce qui concerne les facteurs de temps, de qualité et de quantité.
Par exemple, au lieu de souhaiter de manière générale « je veux de l’argent ». Montrez-vous plus efficace en affirmant « d’ici 10 jours, j’aurais cumulé X euros sur mon compte en banque ».
Avec un objectif chiffré et précis, votre cerveau se met déjà en condition pour atteindre cet objectif.
Être concis
Inutile de vous perdre en des phrases interminables pour exprimer votre volonté et votre souhait de changement.
Si vous désirez créer une vision positive de votre objectif avec l’autosuggestion, résumez-le en quelques mots (au maximum 10 ou 12 mots).
Plus votre autosuggestion s’avère courte, plus cette phrase est facile à mémoriser et donc à assimiler par votre subconscient.
Utiliser la forme affirmative
Quelle que soit la formule que vous utilisez pour l’autosuggestion positive, faites en sorte que la phrase soit exprimée de manière positive et non négative.
En effet, des études scientifiques démontrent que notre subconscient ne comprend que les mots clés d’une phrase, il ne tient pas compte des locutions « ne pas » ou des « non » incluses dans une phrase.
Par exemple, ne dites pas « ne vous inquiétez pas », mais dites « rassurez-vous » qui a une meilleure connotation.
Utiliser les temps de l’indicatif.
Il est important d’indiquer clairement ce que vous voulez.
N’utilisez pas de formules contenant des mots comme « si… » ou des temps comme le conditionnel « j’aimerais que… » ou « il faudrait que… ».
Notre subconscient a besoin d’objectifs tangibles qui démontrent une réelle volonté d’y parvenir.
Pour éviter de laisser votre objectif à l’état de nébuleuse, utilisez des temps indicatifs comme le présent ou le futur.
Se montrer réaliste et optimiste
Pour que votre cerveau enregistre les informations et se mette en condition pour atteindre votre objectif, celui-ci doit être réaliste et crédible.
En affirmant « demain, je serai millionnaire », votre cerveau reste dans le flou, car l’information est trop générale.
Déstructurez votre objectif, fragmentez-le en sous-objectifs tangibles et réalisables pour obtenir cette confiance nécessaire pour avancer pas à pas.