Savez-vous que nous râlons entre 15 et 30 fois par jour ?
La raison principale de ce réflexe est que nous souhaitons tout avoir, que ce soit dans notre vie personnelle, dans votre vue familiale, sur le plan professionnel. Notre besoin d’épanouissement concomitant à notre désir d’obtenir rapidement les réponses à nos envies nous font toucher très vite nos limites. Alors nous râlons.
Le rapport aux autres
Toutefois, sachez une chose : il est impossible de rester une journée sans être frustré par quelque chose. Donc râler est normal, il faut l’accepter. Mais nous pouvons tout faire pour râler le moins possible.
Râler est une forme de communication qui s’avère très simple à appliquer. En effet, ce genre de « discussion » n’engage personne d’autre que vous à réfléchir ou à s’investir.
Vous êtes ainsi en sécurité, car votre entourage va pouvoir facilement vous rejoindre et entrer en contact avec vous. Ainsi, que ce soit à propos de la météo, des moyens de transport, du prix de l’essence ou encore de la politique, il arrive souvent que nous râlions même tous en commun.
Quand nous oublions que nous râlons
Pour nombre d’entre nous, râler est devenu une habitude. Dès lors qu’une frustration survient dans notre vie de tous les jours, nous commençons à bougonner, à lever la voix. C’est un automatisme qui se met tout seul en place.
De plus, râler est relativement ancré dans notre culture, les Français sont connus pour cette spécialité. Même si ce sont souvent de « petites râleries », additionnées les unes aux autres, elles peuvent facilement polluer votre journée.
Accepter ou changer ?
Le souci quand nous râlons, c’est que tout finit par devenir une source de frustration. Alors, faut-il tout accepter dans notre vie ? Peut-être pas, car râler permet également de se mettre dans une situation de changement.
En râlant, on remet en cause un événement, une situation. On n’accepte pas nécessairement, mais on cherche à identifier ce qui nous énerve. On peut alors se demander comment réagir face à elles.
Bien souvent, on entend dire que si vous n’aimez pas quelque chose, vous pouvez la changer. Mais, au contraire, si vous ne pouvez pas la changer, alors vous devez changer votre attitude. Râler ne blesse pas votre entourage, mais vous blesse personnellement.
Vous vous posez alors en victime et commencez à accuser autrui. Cela est inutile et ne règle en rien le problème. Nous vous recommandons d’autres réflexes pour devenir acteur et non plus spectateur de ce qui survient dans votre vie.
Exercices pour éviter de râler
Voici quelques petits exercices à mettre en place dès cet été pour relever votre défi de ne plus râler.
- Restez attentif: essayez de vous rendre compte quand vous râlez et observez votre comportement à cet instant. Ayez conscience de vos pensées à cet instant précis.
- Montrez-vous responsable: apprenez à assumer la responsabilité de vos actes et de vos pensées. Reconnaissez les pensées négatives qui vous traversent et comprenez qu’elles ne sont pas « vous » foncièrement. Ce ne sont que des pensées.
- Focalisez-vous sur ce que vous voulez : énoncez clairement ce que vous voulez et non sur ce que vous ne voulez pas.
- Soyez positif: quand certains voient des problèmes, d’autres y voient des opportunités. Une fois que vous savez ce que vous voulez, cherchez une solution dans ce sens.
Challenge accepté !
Je vais même aller au delà : je vais coupler cela avec la lecture du livre « 21 jours sans se plaindre » de Will Bowen, qui marche un peu sur le même principe.
Je vous tiendrai au courant des résultats, et même si c’est pas gagné, je reste optimiste : ça va marcher 🙂