Que l’on soit parents ou non, on souhaite généralement que les générations à venir puissent vivre dans un monde meilleur que le nôtre actuellement, n’est-ce pas ? Entre une ambiance mondiale quelque peu morose, voire inquiétante, des difficultés financières ou sociales, sans compter un stress croissant, comment rester positif et optimiste pour faire mieux pour la prochaine génération ? Est-ce que tous les pays sont dans le même état d’esprit ?
À propos des pays les plus optimistes
Une récente étude a interrogé plus de 400000 personnes sur l’ensemble de la planète afin d’évaluer le degré d’optimisme ou de pessimisme.
On leur a posé des questions très simples de type « Vous sentez-vous bien reposé ? », « Êtes-vous heureux actuellement ? », « Avez-vous peur de demain ? », « Avez-vous souri ou ri hier ? », « Avez-vous éprouvé des sentiments négatifs comme la colère ou al tristesse récemment ? », etc.
Dès les premiers résultats, il en ressort que les pays émergents s’avèrent bien plus optimistes que les pays développés.
En moyenne, ils sont environ 40% à s’estimer optimistes par rapport à l’avenir de leurs enfants tandis que ce taux chute à 9% dans les pays occidentaux.
Parmi les pays le plus optimistes, ce sont surtout les pays d’Amérique latine qui sortent du lot avec en tête le Panama et l’Uruguay suivis du Salvador, du Mexique, du Guatemala et du Honduras.
En-dehors de ces pays américains, seule l’Indonésie figure dans ce top des pays les plus optimistes, ainsi que le Ghana, l’Inde ou l’Arménie, pays dans lesquels il peut paraître difficile de vivre.
Il semble que cela reflète la propension culturelle à se focaliser sur les aspects positifs de la vie.
Cette culture de l’optimisme s’explique par un raisonnement où l’on considère que si aujourd’hui n’est pas terrible, alors cela ira mieux demain.
À propos des pays les plus pessimistes
A contrario, parmi les pays le plus pessimistes, on retrouve beaucoup de pays africains dont le Tchad en première place à cause de la violence, mais aussi de l’effondrement des services de base qui affectent des milliers de familles.
D’autres pays africains lui emboîtent le pas comme le Niger, le Bénin, la Sierra Leone ou encore le Liberia, sans oublier l’Iran et l’Irak.
Et la France ?
Une autre étude, menée par BVA, montre que 19% des Français que l’année 2020 sera meilleure que l’année passée et que tout juste 32 % estiment qu’elle sera identique.
Evidemment, ces chiffrent sont à relativiser puisqu’il semble y a voir une « culture française » à ce niveau où l’on a toujours tendance à voire le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein.
Cela se voit également dans la plupart des pays francophones.
La France, comme beaucoup de pays développés, possède un niveau de vie moyen et le PIB du pays est loin d’être dans une situation catastrophique par rapport à d’autres.
La différence est purement culturelle : quand le Français se regarde, il se désole et quand on lui demande de se projeter dans l’avenir, il préfère mettre les éléments négatifs en avant.
Et si on décidait de prendre le contre-pied à cette culture du verre à moitié vide ?
Pourquoi ne pas profiter de la Semaine de la Francophonie par exemple (du 14 au 22 mars 2020) pour se montrer positif et optimiste ? Pour montrer que la culture française peut être riche et enrichissante ?
Même si cela semble demander un effort, la clé se situe peut-être en nous, ne le pensez-vous pas ?
Monsieur Ackermann,
j ai acheté votre livre « Aussi fine soit la tranche… »
Je vous remercie énormément.
Ce livre est très facile à lire. Je le trouve génial. Je suis allée dans une librairie par hasard mais je pense que mon regard ne s est pas porté par hasard sur votre livre.
Je sors d une dépression qui a durée un an. Un vrai calvaire. Votre livre m a fait énormément de bien. Je viens de l offrir à deux amies.
Merci
viviane
Merci beaucoup Viviane. Je vous souhaite beaucoup de bonheur. La vie est belle. A nous de savoir la regarder. Encore merci Viviane.